Fin de l'accompagnement

Parce que ce moment introduit un changement important dans la vie de l’enfant et de sa famille, même s’il est désiré, il peut générer de l’inquiétude et demande donc à être accompagné.

Dans le cas d’une réorientation :

  • Constat par les professionnels ou les parents ou le jeune majeur que le service ne répond plus aux besoins de la personne accompagnée,
  • partage de ce constat lors d’un entretien,
  • recherche commune de la meilleure orientation possible,
  • prise de contact des parents et du jeune avec les établissements potentiels, accompagnée par un professionnel du SSEFS selon la volonté des parents ou du jeune,
  • choix des parents ou du jeune ( les professionnels éclairent les parents et le jeune ),
  • mise à disposition du dossier et des renseignements nécessaires à la nouvelle structure et passage de relais avec l’accord du jeune et/ou des parents,
  • signification de la demande de fin de prise en charge à la MDPH qui statue sur la réorientation,
  • remise aux parents ou au jeune de la procédure de suivi après accompagnement.

Dans le cas de la fin de l’accompagnement sans réorientation :

  • Annonce et motivation de la proposition de fin d’accompagnement,
  • entretien(s) avec l’usager et/ou ses parents à ce sujet,
  • élaboration commune du projet de suivi après accompagnement,
  • signification de la demande de fin de prise en charge à la MDPH ( parents ou jeune + SSEFS des PEP84).

Le suivi après accompagnement (SAA) :

La loi nous demande d’effectuer un suivi pendant au moins 3 ans après la fin de l’accompagnement.
Cette disposition se comprend dans la mesure où, d’une part, même si les besoins ne sont plus aussi importants, le handicap n’a pas disparu et requiert toujours d’être explicité, d’autre part des difficultés de communication peuvent subsister.
Notre action dans ce cas se tourne le plus souvent vers le milieu environnant pour informer et aider à l’insertion sociale, scolaire voire socioprofessionnelle.

Suivi après réorientation :

  • Si la famille ne nous a pas sollicités, nous prenons contact avec elle pour faire un état des lieux de la situation,
  • nous agissons de même avec la nouvelle structure.

Suivi sans réorientation :

  • Maintien du lien avec la famille ou le jeune par un contact périodique tous les 3 mois la première année, puis 2 fois par an,
  • élaboration des besoins avec le jeune ou sa famille,
  • réponse selon nos possibilités ou mis en lien avec les structures compétentes.